Une floraison tardive au sommet du monde

Comment ou où alimentez-vous votre énergie pour la vie quotidienne?

Je me reposerai dans les montagnes. Là, je peux m'éteindre. Vous êtes sur la route et en permanence dans le présent. Beaucoup de gens pensent que je passe mon temps et que je reviens épuisé. C'est le contraire qui est vrai. Je recharge mes batteries. Surtout sur les circuits dangereux, il faut être concentré à cent pour cent et dans le présent.

Comment s'est passée la transition du gymnase à la montagne?

Il y a quatre ans, c'était le changement de l'aire de conditionnement physique. 3-4 fois par semaine, je m'entraînais une heure par séance avant. Entraînement à la force avec des presses d'établi. Parfois pendant le culturisme le moment vient où l'on est à la limite et se sent pompé dehors.

Mais comment se rendre à la montagne?

J'étais en retard au travail. Je n'avais pas d'amis qui faisaient quelque chose de semblable dans le sens du ski de randonnée ou de l'alpinisme. Il y a trois ans et demi, j'ai fondé le groupe Facebook Outdoor Sport Freunde. Je voulais rencontrer des gens qui partagent mes idées pour le ski de randonnée et la via ferrata. Avant ça, je ne le savais que par les histoires. Après trois ou quatre mois, le groupe comptait déjà plusieurs milliers de participants. Ça devenait de plus en plus. Surtout grâce à de nouvelles tournées et de superbes photos, tout s'est développé tout seul. C'est ainsi que le groupe "Outdoor Sport Friends" est devenu connu de tous les amateurs de loisirs comme il l'est aujourd'hui. Aujourd'hui, parmi les quelque 26 000 participants, il y a beaucoup de gens de tous les milieux et de tous les groupes d'âge. Des femmes au foyer aux athlètes de l'extrême. Après un an et demi, j'ai décroché deux grands sponsors : Millet Mountains et Grivel.

Et comment l'avez-vous fait vous-même au début de vos tournées?

Je me suis fixé de grands objectifs dès le début. La première montagne devait être un "beau" trois mille terrestre. Après deux mois, j'ai escaladé l'Ortler sur le Hintergrat (3905 mètres).

D'où te vient cette force?

Grâce au gymnase et au travail, je suis en forme. J'ai moi-même acquis beaucoup de connaissances.

Et que s'est-il passé ensuite?

J'ai commencé à grimper. Après un an, j'ai escaladé le Cervin (4478 m) sans guide de montagne. Puis sont arrivés les sponsors. Ils ont probablement remarqué qu'il y a un "fou" nouveau dans la scène (rires).

Comment et où planifiez-vous vos visites?

Je préfère être à plus de 3000 mètres sur le chemin. Il devrait y avoir un glacier et de l'escalade de crêtes. Depuis l'hiver dernier, je pratique également l'escalade sur glace. La glace de glacier et les crevasses me fascinent. Avec les sauveteurs et les guides de montagne, je me laisse consciemment entraîner dans les crevasses. Je voulais savoir à quoi ça ressemblait à l'intérieur. D'autres paniquent, ça me fascine. Je pense que la panique vient parce qu'on ne sait pas ce qu'il y a en dessous. En général, j'aime le mélange de glace et de roches.

Quelle est l'importance d'une bonne planification à l'avance ? A quoi devez-vous faire attention?

J'ai beaucoup d'expérience maintenant. Grâce à mes sponsors, j'ai été invitée à des formations et à des camps de base. Les cours sont fortement recommandés. L'échange avec des professionnels aide aussi. Dans tous les cas, il faut faire attention aux conditions météorologiques pour qu'elles soient stables.

Où avez-vous eu vos plus belles victoires au sommet?

Début mai au Mont Blanc 4810m - Je voulais gravir la plus haute montagne des Alpes. Maintenant, je veux mieux connaître l'Autriche et la Suisse.

Quelle est la signification de votre relation ou comment peut-on concilier tout cela ?

La femme et les enfants sont les choses les plus importantes. Je fais une grande randonnée en montagne au maximum une fois par mois. Le reste du temps, je passe avec ma famille dans la nature et à la montagne.

Avec ma famille, je suis partout sur le chemin. Avec ma fille de deux ans Anna sur le dos, j'étais déjà au Stubacher Sonnblick. Si mon fils de huit ans veut aussi escalader des montagnes plus tard, j'aimerais planifier avec lui de plus grands voyages à l'étranger.

Et comment rester en forme et comment vous motiver?

Je vais toujours à la gym 1 à 2 fois par semaine. Il est important pour moi que le corps reste en forme. Si je n'escalade pas une montagne pendant longtemps, elle me manque. Je n'ai pas besoin de me motiver. Si j'avais plus de temps, je le passerais dans les montagnes.

Quelles sont les possibilités des nouveaux médias pour les amateurs de sport?

C'est toujours un hobby. Je vais sur la montagne et je mets mes photos et mes impressions en ligne. En attendant, je finance mon sport. De plus, je veux en inspirer d'autres. Beaucoup de choses peuvent être accomplies si la motivation et la volonté sont bonnes.

Que savez-vous de l'escalade sur glace?

La crème glacée est un médium qui n'existe pas vraiment. Ce matériau n'existe pas dans les temps chauds. C'est ce qui le rend si excitant.

C'est un sentiment brutal de liberté quand on est au sommet. J'essaie aussi d'incorporer les levers et couchers de soleil. Ce sont des moments que l'on veut toujours, parce que l'on voit à quel point le monde peut être beau.

Inévitablement, la question de nos nouvelles bouteilles "hydro2go" était évidente : "Je ne bois que de l'eau et de l'eau de source sur la montagne, hydro2go est une marque nouvelle et décontractée. Les bouteilles sont très fonctionnelles, tout le monde autour de moi est enthousiaste. Mon fils joue au football. Aujourd'hui, presque tous les garçons de son équipe ont cette "bouteille".

Alexander Schwaiger, 39 ans, électricien à plein temps (38,5 heures par semaine), père de trois enfants, vit à Brixen, Tyrol.